La Commune de Sinnamary lance un appel à candidatures (AMI – Appel à Manifestation d’Intérêt) pour la collecte et la destruction des navires et épaves abandonnés sur son territoire. La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 02/09/2024 à 12h00.

Les professionnels intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à l’Hôtel de ville de Sinnamary, aux heures d’ouverture de bureaux suivantes : de 7h30 à 14h30.

Cellule d’ingénierie :
Tél : 0594 34 51 22 / direct : 0594 34 62 82 / direct : 05 94 34 69 86
Mobile : 0694 42 66 40 / 06 94 20 10 36
Email : cellule.ingenierie@ville-sinnamary.fr

Une assistance personnalisée est proposée aux candidats, jusqu’au vendredi 23 août 2024 à 14h (heure locale).

Cette opération bénéficie du soutien du Secrétariat d’Etat de la Mer par le biais du Fonds d’Intervention Maritime (FIM) jusqu’en juin 2025.

Consultez l’Appel à Manifestation d’Intérêt et les modalités de candidature.

Pour faire acte de candidature, téléchargez le modèle d’engagement.

Les documents devront être envoyés sous format PDF, à l’attention de Monsieur le Maire – Avec expressément la mention suivante en objet : « AMI – Candidature : Collecte et élimination de navires épaves » : Email : cellule.ingenierie@ville-sinnamary.fr

Un accusé de réception des dossiers sera transmis par retour de mail et actera de la prise en compte de la candidature. Tout dossier déposé au-delà 2 septembre 2024 sera rejeté.

Contexte

Profitant d’un linéaire côtier de plus de 350 kilomètres, la pêche est le troisième secteur d’activité et d’exportation en Guyane française, après les activités spatiales et minières. La flotte de pêche guyanaise se compose de 3 types de bateaux :

• Le canot créole, ouvert et propulsé par un moteur hors-bord ;
• Le canot créole amélioré, une embarcation en bois équipée d’un moteur hors-bord ou diesel fixe ;
• La tapouille, un navire à charpente bois intégralement ponté

De plus, la Guyane est située au Sud des trajectoires cycloniques et présente donc un intérêt pour les unités itinérantes entre Brésil et Caraïbes. Une offre de stationnement pertinente et sécurisée en Guyane, à flot ou à terre, serait attractive pour les unités en transit Brésil-Caraïbes. Trois principales flottes de plaisance sont actives en Guyane :

• Les voiliers itinérants en escale ou hivernage, dont une partie se sédentarise plus ou moins durablement, et séjourne actuellement principalement à Dégrad des Cannes, et pour quelques unités seulement à Kourou et Saint-Laurent du Maroni ; L’hydrographie du fleuve est un pré-requis pour envisager de développer cette activité à Sinnamary ;
• Les unités à moteur transportables, principalement stationnées à terre sur remorque et mises à l’eau à chaque sortie vers le littoral, les estuaires ou les criques ;
• Les unités locales non transportables qui constituent la flotte la moins fournie, voire anecdotique, malgré la présence d’une importante réserve de propriétaires potentiels de catégories socio-professionnelles aisées et supérieures.

La collecte et l’élimination de navires épaves abandonnés ont vocation à participer au développement durable des zones côtières, en conciliant à la fois les intérêts de la navigation, la sécurité des plans d’eau et la protection de l’environnement. Elles participent au développement durable et intégré des territoires littoraux.

La responsabilité élargie du producteur (REP) des navires de plaisance en fin d’usage est entrée en vigueur le 1er janvier 2019 et concerne les bateaux de plaisance ou de sport et les installations autorisées pour enlèvement et traitement des navires. Le périmètre de cette filière a été élargi à partir de janvier 2024 ainsi que le renouvellement ou la mise en place de nouveaux éco-organismes agréés.